1 ère tranche de travaux de restauration de l’église.

Historique :

L’Eglise Notre-Dame de Bethléem se situe sur le point le plus haut du village et domine le centre ancien par son clocher peigne.

L’origine de la construction de cet édifice remonte au retour des croisades à la fin du 12ème siècle, comme en témoigne sa dénomination ainsi que les restes de décors peints sur l’intérieur du pignon Est représentant la Sainte Vierge sur fond d’architecture orientale.

La représentation de la main de la Vierge, l’expression de son visage et celle du second personnage visible au Nord est déjà gothique. Il en est de même avec la voûte de la nef déjà très légèrement brisée, alors que le plan de l’Eglise respecte parfaitement le plan type des chapelles romanes. Ce sanctuaire a donc probablement été construit à la charnière entre l’époque romane et la période gothique.

L’Eglise Notre-Dame de Bethléem est composée d’une nef à trois travées dotées d’arcatures aveugles au Nord et au Sud, ainsi que d’un chevet plat à l’Est. Le porche d’entrée se situe non pas à l’Ouest, mais au Sud de la première travée. Il donnait initialement sur le cimetière qui jouxtait alors le monument.

Une autre particularité de l’édifice repose sur la présence d’une travée seigneuriale. Elle se remarque par la largeur agrandie de 30 cm du doubleau de la deuxième travée, contre lequel bute la corniche de départ de voûte.

A travers les âges, de multiples transformations ont concerné cette Eglise ainsi que la Tour des gardes attenante. Entre le 15ème et le 17ème siècle, l’Eglise a été agrandie par l’ajout de deux chapelles percées à l’emplacement des arcatures aveugles de la troisième travée de la nef. Ces agrandissements successifs ont créé un transept artificiel à la chapelle romane.

Durant les guerres de religion, l’Eglise a subi des dégradations nécessitant des travaux de restauration qui ont amené des transformations. En effet en 1768, une tribune est bâtie selon le plan de Blisson de Saze. La deuxième chapelle Sud ainsi que la Sacristie ont été construite au 18ème siècle.

Trop petite, cette église sera désaffectée en 1817.

De 1811 à 1817, une nouvelle église est construite sur l’emplacement du cimetière de l’hôpital des étrangers ou « maladrerie », fondé en 1290 par Pierre de Flaux, elle se situe hors les murs du village médiéval.

Problèmes structurels en partie dus à des fondations quasi inextitantes ou assis sur des terrains meubles

Transformations importantes et inadaptées à l’époque ou ce lieu déscralisé était une école

Voûtes et toitures des chapelles hors d’usage

• reprise en sous-oeuvre de fondation par mise en plce de 40 micropieux reliés pars des longrines BA
• restauration de la voûte principale, badigeon, reprise de décor peint
• restauration des  voûtes des chapelles
• mise en place de tirants d’ancrage noyées dans l’épaisseur des murs
• démolition des transformations contemporaines (plancher, cage escaliers, terrasse, coursive, mur garde-corps…)
• restauration complète des toitures des chapelles
• rénovation d’une calade sur coursive
• restauration pierre de taille en façade
• réalisation d’une tisanerie